Ibn Khaldun et LETATDans la Science de la Societe et de la Civilisation
Ergin Ergül
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 5
SOMMAIRE 9
INTRODUCTION 15
PREMIÈRE PARTIE
UN TÉMOIN ET ACTEUR DE SON TEMPS
ET UNE LUMIÈRE POUR L’AVENIR
I UNE VIE FABULEUSE23
II LIVRE DES EXEMPLES : UNE ŒUVRE MONUMENTALE DE
L’HISTOIRE UNIVERSELLE31
A EN GÉNÉRAL 31
B PRÉFACE D'IBN KHALDÛN AU LIVRE DES EXEMPLES 33
C UNE HISTOIRE UNIVERSELLE ET SOCIOLOGIQUE 35
D POURQUOI A-T-IL RÉDIGÉ LE LIVRE DES EXEMPLES ? 40
E PLAN ET OBJET DU LIVRE DES EXEMPLES 43
III LA MUQADDIMA : UN CHEF D’ŒUVRE DE VALEUR
UNIVERSELLE47
A EN GÉNÉRAL 47
B TEXTE FONDATEUR DE LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE 54
IV UNE FASCINATION INÉDITE POUR SON ASPECT SAVANT ET
POUR SON ŒUVRE EXTRAORDINAIRE 58
DEUXIÈME PARTIE
ASPECTS POLITIQUES ET JURIDIQUES DE LA MUQADDIMA
I MUQADDIMA ET SCIENCE DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA
CIVILISATION69
A RELATION ENTRE L'HISTOIRE ET LA SCIENCE DE LA
SOCIÉTÉ ET DE LA CIVILISATION 71
10 AVANT-PROPOS
B DIFFÉRENCE ENTRE LA NOUVELLE SCIENCE ET LES AUTRES
DISCIPLINES 79
C DIFFÉRENCE DE LA MUQADDIMA PAR RAPPORT AUX
OUVRAGES POLITIQUES DES AUTEURS PRÉCÉDENTS 84
D CERCLE DE LA JUSTICE 85
E PLAN ET OBJET DE LA MUQADDIMA 88
II NAISSANCE DE LA VIE SOCIALE, DE L'AUTORITÉ ET DU
POUVOIR POLITIQUE 92
A CARACTÈRE NÉCESSAIRE DE LA VIE SOCIALE94
B NÉCESSITÉ D'UNE AUTORITÉ ET UN POUVOIR POLITIQUE
DANS LA SOCIÉTÉ ET LA CIVILISATION100
C PROPHÉTIE, AUTORITÉ ET LE POUVOIR POLITIQUE113
III VIE RURALE ET VIE CITADINE 116
A LA VIE RURALE ET LA VIE CITADINE SONT DES ÉTATS
CONFORMES À LA NATURE 117
B L'EXISTENCE DES SOCIÉTÉS ARABES RURALES DANS LE
MONDE EST UN FAIT PARFAITEMENT NATUREL 122
C LES RURAUX SONT ANTÉRIEURS AUX CITADINS ET LA
CAMPAGNE EST LE BERCEAU DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA
CIVILISATION, AINSI QUE LES CAPITALES LUI DOIVENT
LEUR ORIGINE ET LEUR POPULATION125
D LES RURAUX SONT PLUS ENCLINS AU BIEN QUE LES
CITADINS 127
E LES RURAUX SONT PLUS ENCLINS AU COURAGE QUE LES
CITADINSl129
IV SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE 132
A LA FACULTÉ D'HABITER À LA CAMPAGNE N'EXISTE QUE
CHEZ LES TRIBUS POSSÉDANT UNE FORTE SOLIDARITÉ DE
LA FORCE SOCIALE137
B LA SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE NE SE MONTRE QUE
CHEZ LES GENS QUI TIENNENT ENSEMBLE PAR LES LIENS
DU SANG OU PAR QUELQUE CHOSE D'ÉQUIVALENT140
C CHEZ LES FAMILLES QUI SONT ANIMÉES D'UNE FORTE
SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE, LA NOBLESSE ET
L’ILLUSTRATION ONT UNE EXISTENCE RÉELLE ET BIEN
FONDÉE ; CHEZ AUTRES, ELLES NE PRÉSENTENT QUE
L'APPARENCE ET LE SEMBLANT DE LA RÉALITÉ 142
AVANT-PROPOS 11
D LA SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE ABOUTIT À
L’ACQUISITION DU POUVOIR 145
E AU NOMBRE DES OBSTACLES AU POUVOIR D'UNE FORCE
SOCIALE, IL Y A LE LUXE ET LE BIEN-ÊTRE 150
F AU NOMBRE DES OBSTACLES AU POUVOIR D'UNE FORCE
SOCIALE, IL Y A L'ABAISSEMENT D'UNE FORCE SOCIALE ET
SA SOUMISSION AUX AUTRES 152
V SOUVERAINETÉ 153
A LES NATIONS QUI VIVENT À L’ÉCART SONT PLUS APTES À
LA SOUVERAINETÉ 156
B LES ARABES NOMADES NE PEUVENT ÉTABLIR LEUR
SOUVERAINETÉ QUE DANS LES PAYS PLAINES 157
C QUAND LES ARABES NOMADES ONT IMPOSÉ LEUR
SOUVERAINETÉ SUR LE PAYS, ILS SONT BIENTÔT RUINÉS 159
D LES NATIONS LES MOINS CIVILISÉES ONT LE POUVOIR LE
PLUS ÉTENDU 161
E LE PEUPLE VAINCU TÂCHE TOUJOURS D'IMITER LE
VAINQUEUR PAR LA TENUE, LA MANIÈRE DE S'HABILLER,
LES OPINIONS ET LES USAGES 163
F UN PEUPLE VAINCU ET SOUMIS DÉPÉRIT RAPIDEMENT 165
VI POUVOIR POLITIQUE167
A CELUI QUI CHERCHE À SE DISTINGUER PAR DE NOBLES
QUALITÉS MONTRE QU'IL EST CAPABLE DE RÉGNER ET
SANS VERTU, ON NE PARVIENT JAMAIS AU POUVOIR 171
B TOUTES LES FOIS QUE LE POUVOIR ÉCHAPPE DES MAINS
D'UN PEUPLE, ELLE PASSE À UNE AUTRE BRANCHE DU
MÊME PEUPLE, POURVU QUE CELUI-CI AIT CONSERVÉ LA
SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE 177
C DU POUVOIR, DE SA VÉRITABLE NATURE ET DE SES
DIVERSES ESPÈCES 180
D LES RURAUX DES TRIBUS ET CLANS SONT DOMINÉS PAR
DES HABITANTS DE VILLES CAPITALES 184
E EN PRINCIPE GÉNÉRAL, LES ARABES NOMADES
N'OBTIENNENT LE POUVOIR QU'EN S'APPUYANT SUR UN
MOUVEMENT RELIGIEUX TEL QUE LA PROPHÉTIE OU
SAINTETÉ OU À LA FAVEUR D'UN GRAND ÉVÉNEMENT
RELIGIEUX EN GÉNÉRAL 186
12 AVANT-PROPOS
F DE TOUTES LES NATIONS, LES ARABES NOMADES SONT
LES PLUS LOIN DE LA POLITIQUE DU POUVOIR 187
VII L’ÉTAT 190
A SOLIDARITÉ DE LA FORCE SOCIALE COMME ÉLÉMENT DE
L’ÉTAT194
1 Le pouvoir et l’État global ne peuvent établir que
s’appuyant sur l’appui d’un groupe social et la
solidarité de la force sociale 194
2 Un État établi d’une manière solide cesse de
s’appuyer sur la solidarité de la force sociale qui
l’avait portée au pouvoir 198
B RÔLE DE LA RELIGION DANS LA FONDATION ET SURVIE DE
L’ÉTAT201
1 La religion dont l’origine est une mission prophétique
ou un appel en faveur du vrai est la seule base sur
laquelle on puisse fonder un grand et puissant État
global202
2 La religion apporte à l’État, lors sa fondation, une
force supplémentaire, laquelle s’ajoute à la force de la
solidarité de la force sociale due au nombre de ses
partisans204
3 Un appel religieux ne peut pas réussir sans la
solidarité de la force sociale205
C ÉLÉMENTS DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION DE L’ÉTAT207
1 Tout État s’étend sur un territoire et pays qu’il ne
peut dépasser208
2 La grandeur, l’étendue et la durée d’un État, sont en
rapport direct avec le nombre de ses partisans 210
3 Un État s’établit difficilement dans un pays occupé
par de nombreuses tribus ou clans (forces sociales)211
D ÉLÉMENT DU POUVOIR DE L'ÉTAT212
1 L’exclusivité de la gloire est inhérente au pouvoir212
2 Le luxe est inhérent au pouvoir214
3 La tranquillité et le repos sont inhérents au pouvoir 215
E DESTIN DE L’ÉTAT 216
AVANT-PROPOS 13
1 Lorsque s’établit pleinement, conformément à la
nature du pouvoir, le monopole de la gloire, le luxe
et la tranquillité, l’État est sur le déclin 216
2 Les États, ainsi que les hommes, ont leur vie propre 221
3 Dans les États, les habitudes de la vie citadine
remplacent graduellement celles de la vie rurale 228
4 Le luxe ajoute d’abord à la force de l’État 230
5 Indication des phases par lesquelles tout États doit
passer, et des changements qu’elles produisent dans
les habitudes contractées par le peuple pendant son
séjour dans le désert 232
6 Quand la décadence d’un État commence, rien ne
l’arrête 236
7 Comment la désorganisation s’introduit dans un État 238
8 Quand un État est dans la dernière période de son
existence, la population est très nombreuse et les
famines, ainsi que les grandes mortalités, sont
fréquentes 245
9 La grandeur des monuments laissés par un État est
en rapport direct avec la puissance dont cet État
avait disposé lors de son établissement 248
VIII RÉGIMES POLITIQUES250
A LA SOCIÉTÉ ET LA CIVILISATION HUMAINE NE POUVAIENT
EXISTER SANS UN RÉGIME POLITIQUE QUI ASSURE
L'ORDRE 250
B SIGNIFICATION DU CALIFAT ET DE L’IMAMAT 253
IX DROITS DE L’HOMME256
A TROP DE SÉVÉRITÉ D'UN POUVOIR POLITIQUE NUIT À LUIMÊME ET ENTRAINE SOUVENT SA DESTRUCTION 257
B LES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME AMÈNENT LA
RUINE DE LA SOCIÉTÉ, DE LA CIVILISATION ET DE L'ÉTAT 260
CONCLUSION 273
ANNEXE : CHRONOLOGIE D’IBN KHALDÛN 279
BIBLIOGRAPHIE ET OEUVRES POUR ALLER PLUS LOIN 283